24 mars 2013

La rivière noire - Arnaldur Indridason (Islande)

 
Le sang a séché sur le parquet, le tapis est maculé. Égorgé, Runolfur porte le t-shirt de la femme qu’il a probablement droguée et violée avant de mourir. Sa dernière victime serait-elle son assassin ? Pas de lutte, pas d’arme. Seul un châle parfumé aux épices gît sur le lit. L’inspectrice Elinborg enquête sur cet employé modèle qui fréquentait salles de sport et bars… pour leur clientèle féminine. 

Source: http://www.lecerclepoints.com/livre-riviere-noire-arnaldur-indridason-9782757828298.htm


Mon avis:


Voici une autre chronique passée aux oubliettes, j'avais tout simplement oublié de la fignoler avec de la publier, mais cette fois nullement par déception.

Erlendur est parti en vacances dans les fjords de l'est, probablement encore sur les traces de son frère disparu, après toutes ces années. Visiblement sa précédente affaire l'a beaucoup touché. C'est donc Elinborg qui mène ici l'enquête. Nous l'a connaissons comme collègue d'Erlendur et nous avons donc plaisir à faire connaissance avec elle et sa famille dans les pages de ce tome. Nous ne la connaissions pour ainsi dire peu ou pas du tout avant cela.

Dernier Indridason en date sorti en poche, en ce qui concerne les aventures d'Erlendur - dévoré en 2 jours - les vacances où l'on a rien d'autre à faire qu'à lire, vautré sur la plage, ça a du bon. Et cette ambiance islandaise, ça marche toujours, surtout quand c'est pour vous rafraîchir sous 30°c.

Ici Indridason touche au sujet délicat du viol, mais surtout de la drogue du violeur. Un tabou, mais qui existe pourtant bel et bien dans notre société actuelle. Comment un prédateur se prépare avant de sortir, et comment il repère sa proie et l'attaque, pour la droguer puis la violer.

L'ambiance est différente que lors d'enquêtes avec Erlendur, car la personne d'Elinborg est moins tourmentée, mais elle a aussi sa vie, sa famille que l'on apprend à connaître, ainsi que sa passion pour la cuisine (elle a d'ailleurs sorti un livre) et n'en est pas moins énigmatique et de caractère. Au contraire, on s'attache très rapidement à cette enquêtrice islandaise et on espère pouvoir continuer à en apprendre plus sur elle dans les prochains tomes.

Certes "La rivière noire" n'est pas le meilleur Indridason que j'ai pu lire, mais malgré tout ce tome passe tout seul. Indridason, toujours une valeur sûre du polar nordique. Pour moi, ouvrir un de ses roman c'est comme déguster un bon pousse-café sorti du congélateur. L'effet est saisissant, frappant, décapant, glacial et en même temps si perturbant. On ne peut en sortir intact, même si on est bien au chaud sous sa couette ;)

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